Dans la plus récente politique de confidentialité d’OpenAI, on peut lire : « Lorsque vous utilisez nos Services, nous pouvons collecter des informations personnelles qui sont incluses dans les entrées, les téléchargements de fichiers ou les commentaires que vous fournissez à nos Services [“Contenu”] ». Ces données personnelles peuvent être utilisées aux fins d’analyse, de recherche et d’amélioration des services.
« Quand on s’inscrit sur ChatGPT, [on donne] déjà toutes nos informations personnelles, et ensuite, l’historique et le contenu de notre conversation deviennent eux aussi des renseignements personnels »
Faut-il redoubler de prudence lorsqu’on converse avec ChatGPT, le populaire chatbot d’OpenAI ? Depuis son lancement, en novembre 2022, ses utilisateurs s’en sont servis pour effectuer de nombreuses tâches créatives, comme écrire des poèmes ou résoudre des questions mathématiques. Ce genre de requête pose, en théorie, peu de problèmes de confidentialité ou de sécurité.
Cependant, le programme informatique est aussi capable de fournir des réponses et des solutions prometteuses à des problèmes beaucoup plus personnels, comme des questions sur des soucis de santé. Lorsque Le Devoir lui a soumis trois cas médicaux fictifs, le robot a été en mesure de fournir des conseils en fonction de problèmes médicaux très précis.